Dans un état de panique (Suite de Rikki et Grenat au village.)

Bien vite, grâce à la vitesse de course de Rikki, Grenat et lui furent arrivés dans les collines, éloignés du chateau et de la ville. Rikki paraissait visiblement essouflé, haletant la langue pendue, comme un chien. Il avait l'habitude de courir rapidement et longtemps, mais le poids d'une humaine sur son dos, c'était plus qu'il était habitué à supporter. Il déposa doucement Grenat au sol, faisant attention de ne pas la brusquer, et s'agenouilla à côté d'elle. Il demanda:

"Grenat, qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qui t'arrive?"

Il paraissait visiblement effrayé par la situation, inquièt pour la jeune fille. La queue entre les jambes, les oreilles retombées et le museau pointant au sol, Rikki présentait une mine déconfite qui disait tout.

Peu à peu, Grenat voyait le monde en noir (On verra après pour le rose ^^).
A part Rikki, elle était entourée d'un vide obscur complet.
Prise de panique après que Rikki l'ai lâché, elle croyait que pour la sécurité de tous,
il l'avait jeté dans un puit sans fin comme on le faisait aux criminels dans son pays origine.

Voyant que Rikki restait pourtant près d'elle, l'humaine s'aggripa lui.

"Grenat, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui t'arrive?"

L'humaine resséra davantage son étreinte puis demanda complètement terrifée :

"Où est-ce qu'on est ? Pourquoi tout est noir ?"

Rikki était toujours en larmes, effrayé pour Grenat. Un noeud semblait s'être formé dans sa gorge. Sa fourrure était agitée par le vent, qui s'était levé, soufflant sur les collines comme pour accompagner la grande panique qui se propageait. Rikki s'agenouilla au sol pour se remettre à la hauteur de Grenat. Finallement, après quelques bégaiements, il réussit à forcer quelque mots, d'un ton chambranlant et occasionellement ponctué d'un petit gémissement canin.

"Nous sommes sur les collines, tout près de l'école. Le soleil brille sur nous. Je ne sais pas pourquoi tu vois noir, mais je te promets qu'il ne se passe rien de dangereux autour de toi..."

Le jeune Harkos serra Grenat dans ses bras. Il paraissait un peu gêné de ce geste, mais il pouvait bien voir qu'elle avait besoin de s'accrocher à quelqu'un. Rikki ne comprenait pas trop ce qui arrivait à l'humaine, mais il pouvait clairement deviner qu'elle avait besoin d'être supportée par une présence chaleureuse. Il ajouta de nouveau, presque sans voix:

"Tout va bien aller, Grenat. Je te le promets. Je ne laisserai rien de mal t'arriver."

Bien sur, Rikki n'en était pas vraiment sur, mais Grenant avait visiblement besoin d'être rassurée.

Théodorah était allez se promenez sur les collines, pour passer le temps, mais elle n'avait pas pensé qu'il ferait si froid dehors, du coup elle ne s'était pas habillé chaudement, mauvaise idée, elle était frigorifiée, du coup elle se dit que si elle volait assez longtemps, elle aurait moins froid, donc elle vola, longtemps, mais elle finit par comprendre que ça ne servait à rien, elle était décidée a rentrer, quand elle vu au loin, quelque chose qui bougeait assez vite, elle fut assez surprise et décida d'aller voir ce que s'était.

Elle s'arrêta à quelques mettre de la chose, et découvrir que s'était Rikki et Grenat. Rikki était en pleure et Grenat s'accrochait à celui-ci, elle ne s'accrochait pas par tendresse, mais plutôt par désespoir, alors Théodorah s'approcha lentement, sans un bruit et entendit Rikki dire:

"Tout va bien aller, Grenat. Je te le promets. Je ne laisserai rien de mal t'arriver."

Elle ne comprenait pas se qui se passait, quelqu'un avait-il fait du mal à Grenat? Ne pouvant plus se retenir, Théodorah vola tout près de Rikki et dit:

"Que se passe-t-il ? Est ce que je peux aidé?"

Toujours paniqué, Rikki prit à peine consciemment note de la présence de Théodorah. Il continuait d'interpeller Grenat, tentant de refaire la connexion de cette dernière avec la réalité. Quand elle se recula et trébucha, il tenta de la rattrapper, mais ne put que frôler la main de l'humaine. Quand, au grand désarroi du renard, Grenat avait arrêté de bouger et pleurait au sol, Rikki lança rapidement à Théodorah: "Je ne sais pas. Je ne comprends pas..."

Il courut vers Grenat pour reprendre contact avec elle, cela semblait être le seul moyen de l'atteindre. Quand il se vit barrer la route par des plantes épineuses et clairement dangereuses, il ne recula pas. Jetant ses gants au sol, il déchira la barrière de plantes d'une paire de coups de griffes, et prit la main de Grenat dans la sienne. Trop à bout d'émotions pour pouvoir former des mots dans cette langue qui n'était pas la sienne, Rikki en était réduit au plus simple dialect du language Harkos, celui du champ de bataille. C'était la langue instinctive connue de sa race, qui avait été héritée de leur racine animal.

Rikki, qui semblait tenter de parler, ne réussissait qu'à émettre des bruits canins, des gémissements et des hululements de canidé. Une incohérence pourtant tant expressive, un signe qui signifiait un appel au secours et une perte de moyens, un besoin pointu de rassurance ou de compréhension. Sous le choc, il semblait avoir régressé. Il avait changé de posture, étant presque à quatre pattes devant Grenat, donnant la patte plus qu'il tenait la main. Sa queue était cachée entre ses jambes, comme effrayée par les évènements. Ses oreilles habituellement pointées au ciel en pleine écoute était retombées, donnant un air triste et affaissé au jeune Harkos.

La casquette de facteur de Rikki était tombé au sol dans sa précibitation, et sa veste était restée accrochée dans les rhonces. Autre que ses shorts, Rikki aurait presque pu passer pour une bête.

Théodorah était effrayée, elle ne savait pas quoi faire, Grenat semblait très mal en point, et les paroles de Rikki incompréhensible, mais quoi qu'il arrive, il fallait agir. Théodorah aurait pu retourner au village pour demander du secours, mais elle avait peur que cela ne serve à rien, et même si quelqu'un pouvais les aidés elle avait bien peur qu'elle ne revienne pas à temps, même en volant le plus vite possible et en portant l'aide qu'elle aurait trouvé sur le chemin du retour.

C'est alors qu'elle eu une idée, elle n'arrangerait pas tout le problème, mais elle pourrait au moin le diminuer. Sa solution c'était son couteau Aryonu, il pouvait guérir les petites ou moyenne bléssure. Il n'était bien sur pas assez puissant mais il serait comme même un peu efficace. Elle le sortit et s'approcha de Grenat. Elle devait réfléchir, quelle était l'endroit qui serait le plus efficace?

Elle n'avait pas assez d'information, elle se tourna vers Rikki, lui expliqua son idée :

"J'ai besoin de savoir, l'endroit où je dois planter Aryonu, je peux le planter n'importe où, mais je dois localiser au plus près la douleur, le mal qu'il y a en elle, pour pouvoir l'enlever au mieux, car je ne pourrais pas la faire partir complètement, mon arme n'est pas assez puissant."

Rikki se débattit, et était sous le point de s'extirper quand ces dernières se retiraient.

"Grenat!", lança t'il, "Qu'est-ce que tu fais!"

Soudain, un reflet attrappa son oeil, et Rikki apercut le reflet métallique d'une lame bien polie. D'un bond agile, Rikki se lança vers Théodorah avec un grognement sonore, et d'un coup de patte, tenta de la désarmer de son couteau.

Il lança, d'un ton aggressif:

"Un couteau?! Tu es folle!"

Théodorah se tourna vers Rikki et lui cria au visage, à bout de nerf, elle n'était pas habituer à se genre de situation :

"Non mais tu n'as rien écouté, s'est un couteau qui guérir, il n'était assez puissant pour guérir complètement Grenat, mais il pourra au moins la soulager un un peu. Le truc s'est qu'il faut que je localise au mieux la blessure, et je voudrait avoir ton avis, le truc s'est qu'il faut que tu te dépêche, le mal s'intensifie de minutes en minutes, alors aide moi !!!!"

Elle se tourna ensuite vers Grenat, et essaya d'analyser le mal qui était en elle, ce n'était pas une blessure physique, si non elle l'aurait déjà vu et aurait régler le problème, mais là que pouvait elle faire ???

* Rikki dépêche toi s'il te plaît* pensa-t-elle très fort

(Grenat?)

(Zioups désolée ! )

Grenat retournait dans son monde ténébreux. Elle s'efforçait à ne pas ouvrir les yeux pour ne pas se retrouver de nouveau dans le noir, seule... Elle tentait d'avancer en rampant sur le sol. Sans bien le faire exprès, l'humaine faisait toujours pousser des plantes couvertes d'épines mais cette fois-ci moins agressive envers Rikki et Théodorah, elles semblaient même ne pas vouloir leurs faire de mal.

Rikki restait gelé sur place. L'hésitation avait subsidé à la panique. Qu'arrivait-il donc à Grenat? Rikki ne comprenant franchement rien de ce qui se passait.

"Je... je ne sais pas."

Rikki gémit, espérant que les choses deviendraient plus claires.

(Désolé de faire court, je n'ai pas vraiment d'inspiration par les temps qui courent, et j'essaie de poursuivre les RP pour me remettre dans l'habitude. )

Théodorah respira du mieux qu'elle pu. Rikki ne lui avait donné aucun indice, étant tout aussi déboussoler qu'elle même. Elle réfléchit à ses anciens cours, essayant de trouver une solution. Elle ne savait pas où était la blessure, mais elle savait qu'elle était l'organe le plus important de l'être humain : le cœur. C'était son seul recoure, elle ne voyait que ça, ou il y avait aussi le cerveau, mais là, c'était comme même un peu risqué, très risqué même.

Elle leva doucement son arme, le mit en haut de l'endroit qu'elle voulait viser, concentra toute son énergie dedans et frappa. Son couteau n'était pas assez puissant, il n'y avait aucun doute là dessus, mais elle discernait très bien, le mal entrain de se faire aspirer, lentement. Quand la lame eu atteint son paroxysme, elle l'enleva, il n'y avait aucune plait comme à chaque fois qu'elle l'utilisait.

Elle regarda Grenat, toujours à terre, maintenant, s'était à elle de trouver la force nécessaire pour vaincre la douleur.

"Courage Grenat..."

Lorsque la lame pénétra dans son corps, Grenat se sentit comme apaisée. Elle "flottait" et se sentait vraiment bien. Les yeux légèrement ouvert alors qu'elle était inconsciente elle se retrouva dans un grand jardin fleuri auquel régnait en plein centre un immense palais. Une jeune dame qu'elle ne put d'abord pas identifer l'entraîna dans un labyrinthe. La jeune humaine la suivie sans se méfier. Arrivée au centre, elle reconnut la dame. C'était sa mère vêtue d'une robe étincellante de beauté. Des larmes coulèrent sur ses joues, autant dans la réalité que dans son rêve. Les gouttes ne cessèrent de rouler sur son visage. Après s'être pincée, elle s'approcha de sa mère et tendit la main vers elle. A ce moment précis, la dame se transformer en une sorte de bête démoniaque. Grenat cria de toute ses forces et se réveilla. Elle aperçut alors Théodorah et Rikki. D'une petite voix épuisée, elle demanda :

"Qu'est ce que j'ai fait ? ..."

Rikki releva la tête, le regard vide. Sous l'impact de l'émotion, il avait presque perdu contact avec la réalité. Lentement, il revenait à lui même, la réflexion reprenant le dessus sur les instincts pur. Le renard se releva debout de sa position presque quadrupède. Il était lui même remarquablement désorienté.

"Je... je ne suis pas sur."

Théodorah regarda, tour à tour, Rikki et Grenat, tout deux décontenancé par se qu'il venait de se passer. Il en était de même pour la jeune fille, elle était arrivé bien trop tard, et elle ne connaissait pas vraiment la situation. mais tout deux avaient l'air d'allée mieux, c'est tout se qu'il importait. Elle souffla un bon coup, respira lentement, puis, s'assit par terre. Elle donna un grand coup de battement d'aile, se qu'il fit apparaitre une petite brise. Elle avait besoin de changer d'air. Elle regarda Grenat interrogative :

"Cela t'arrive souvent ?"

Si cela était le cas, elle n'avait vraiment pas de chance...

Grenat ne savait trop quoi répondre, elle s'était elle-même posée plusieurs fois cette question qui demeurait toujours sans réponse... Reprenant le peu de souffle qui lui restait, elle répondit à Théodorah d'un air désolé :
"Et bien je ne sais pas trop... La plupart du temps je ne m'en souviens pas... Et comme j'ai toujours été solitaire... Je n'ai jamais eut personne pour répondre à ce mystère..."

L'humaine regarda Théodorah d'un air attristé de ne pas avoir pu répondre à ses attentes.